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Blue Collar - COMBO (Blu-Ray + DVD)
Genere | Policier |
Formato | Colore, Schermo panoramico |
Collaboratore | George Memmoli, Ed Begley Jr., Paul Schrader, Richard Pryor, Harvey Keitel, Lucy Saroyan, Yaphet Kotto, Lane Smith, Harry Bellaver Mostra altro |
Lingua | Inglese, Francese |
Tempo di esecuzione | 1 ora e 54 minuti |
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Descrizione prodotto
Nouveau master restaurée HD
Contient :
- le Blu-ray du film (114')
- le DVD du film (110')
- la jaquette réversible avec affiche d'origine
- un livret exclusif de Stephen Sarrazin (12 pages)
Dettagli prodotto
- Aspect Ratio : 1.85:1
- Età consigliata : Presenza dei genitori
- Lingua : Inglese, Francese
- Dimensioni del collo : 17,02 x 13,97 x 2,03 cm; 100 grammi
- Regista : Paul Schrader
- Formato supporto : Colore, Schermo panoramico
- Tempo di esecuzione : 1 ora e 54 minuti
- Attori : Richard Pryor, Harvey Keitel, Yaphet Kotto, Ed Begley Jr., Harry Bellaver
- Sottotitoli: : Francese
- Studio : Elephant Films
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- ASIN : B085RP5QT3
- Numero di dischi : 2
- Posizione nella classifica Bestseller di Amazon: n. 63,816 in Film e TV (Visualizza i Top 100 nella categoria Film e TV)
- n. 4,814 in Polizieschi (Film e TV)
- n. 15,831 in Drammatici
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It gives a plausible insight into how three guys face a harsh and brutal social system.
The end scene of the movie is quite explosive , and sad .
Plus réaliste, moins lié à des schémas mythiques, le sujet a en fait été soumis aux frères Schrader, qui n’étaient pas à l’origine du projet. Et alors que le cinéma américain réalisait très peu de films en milieu ouvrier, Paul Schrader va se retrouver à contribuer à la mini-vague de films, documentaires ou de fiction, ayant pour cadre une usine ou une communauté ouvrière, après Harlan County, U.S.A. de Barbara Kopple (1976) et juste avant Norma Rae de Martin Ritt (1979). Comme l’explique très bien Jean-Baptiste Thoret dans le supplément de l’édition Eléphant, le film passe par trois genres, la chronique sociale, et deux types de films de genre, le film de casse et le film de mafia – et Thoret d’expliquer, de façon très convaincante, que pour Schrader il est nécessaire d’emprunter ces genres pour mieux donner à comprendre ce qu’est que le système de co-gestion et de collusions entre patronat et syndicat, et au-delà les rapports entre les individus pris en tenaille, entre eux, et par leurs impératifs de pure survie. Les malentendus ont évidemment été nombreux à l’époque de la sortie du film, les critiques ne sachant pas toujours où se situait Schrader, ou pour les critiques les plus idéologisés ne savaient que trop que ce n’était pas un film à thèse gauchiste. Malgré ses liens évidents avec le On the Waterfront / Sur les quais d’Elia Kazan (1954), même s’il y a un personnage de « mouchard » comme dans Sur les quais, on ne saurait imaginer direction plus différente. D’un pessimisme total, la fin de Blue Collar n’est rassurante sur aucun plan, contrairement à Norma Rae l’année suivante, qui montre qu’action individuelle et action collective peuvent aller de pair, et en l’occurrence que les syndicats peuvent ramer dans le même sens que les ouvriers qu’ils représentent. Dans Blue Collar, on est très loin d’une telle vision, et les frères Schrader ont réussi à démonter une logique qui se solde comme le dit Schrader par « une conclusion très pessimiste, désespérée même, et n’offre pas beaucoup d’espoir dans l’action sociale ». Schrader a beau ajouter que le seul espoir à ses yeux « c’est la prise de conscience individuelle », la fin de son film semble bien le démentir : la solidarité de classe et inter-raciale a disparu au profit d’un individualisme forcené.
Avec son cadre réaliste parfaitement montré, son absence de crainte dans la peinture du milieu du travail, son refus de faire dans la demi-mesure – cf. la façon dont sont montrées les relations entre les contremaîtres et les ouvriers, l’un d’eux lâchant des phrases comme « Tu ramasses le coton aussi lentement ? » – la façon dont il mélange les registres et fait évoluer les genres, et finalement par son pessimisme foncier, Blue Collar est vraiment un film exceptionnel, qui n’a que très peu d’équivalents dans le cinéma américain, même dans celui des années 70 qui avait un peu moins peur de son ombre. Alors que les énormes pancartes Ford et Goodyear affichent fièrement les millions de voitures produites chaque année, la Detroit de la période encore flamboyante est le siège par excellence du fait qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la marque. Schrader a su dans son « film tendu comme un arc, au style invisible » comme chez des cinéastes comme Rafelson, Schatzberg ou Lumet qui ne mettent pas en avant leur style (Thoret) faire preuve d’un tempérament fort, aussi bien dans le scénario qu’il a conçu avec son frère que dans sa réalisation. Si l’on ajoute à cela qu’il a pu imposer trois acteurs montants, pas inconnus mais pas encore franchement sur le devant de la scène comme Keitel et Pryor le seront ensuite, et qu’ils sont tous les trois formidables – et pour Pryor, c’est sans aucun doute le meilleur rôle qu’on lui aura jamais donné – on mesure à quel point on tient là une œuvre pleinement aboutie. Hélas, Schrader n’aura pas toujours montré autant de réussite par la suite en tant que cinéaste, même si pas mal de ses films ont indéniablement des qualités – et évidemment, Schrader aura essayé des choses tellement différentes qu’il ne s’agit pas de lui reprocher d’avoir évolué, voire de s’être lancé dans des entreprises un peu folles (ex. Mishima en 1985).
*Ligne de dialogue répétée par deux fois dans Blue Collar.
**Entretien reproduit dans Une Renaissance américaine – Entretiens avec 30 cinéastes de Michel Ciment (Editions Nouveau Monde, 2014).
EDITION DVD + BLU-RAY UNIVERSAL / ELEPHANT FILMS (2020)
VOSTF et VF. Master de bonne qualité, peut-être un tout petit peu pâlot et granuleux comme trop souvent le matériel proposé par Universal, mais qui permet tout de même de voir le film dans de bonnes conditions.
Jean-Baptiste Thoret est comme d’habitude très loquace (près de 50’ d’entretien sur le film, et plus largement sur Schrader) ; cette présentation fait également partie de ses meilleures, particulièrement bien vue sous tous ses aspects – et donc aussi bien sur le film que sur les évolutions du scénariste et cinéaste. Comme cette édition est vraiment riche, elle propose également un documentaire de Julien Comelli et Erwan Le Gac, « Les Hommes du syndicat », moitié plus court et doublonnant en termes d’informations par rapport à ce qui est apporté par Thoret, mais on ne se plaindra pas de l’abondance de biens. Ajoutons à cela le petit livret rédigé par Stephen Sarrazin, qui certes là aussi doublonne un peu, et on constatera tout de même qu’Eléphant n’a pas souhaité s’en tenir au service minimum.
Une très bonne édition permettant d’enfin bien mettre en valeur un film qui n’a jamais été bien distribué chez nous – il est rappelé dans les suppléments que la première VF n’a été établie que pour une sortie dvd il y a seulement quelques années – et qu’il s’agit une fois pour toutes de reconnaître à sa juste valeur. A mon avis assez haute, comme on l’aura compris.
Schraders Film setzt sich extrem kritisch mit der Gewerkschaftsarbeit auseinander und deckt hier unlautere Machenschaften auf.
Ort der Handlung: Detroit in den 70er Jahren...als die Stadt noch viel Arbeit bot und noch nicht vom Niedergang des Strukturwandels in der Autoindustrie betroffen war. Inzwischen ist die Stadt in weiten Teilen sogar vom Verfall geprägt. Arbeitslosigkeit, Armut und Kriminalität stiegen rasant an.
Aber die Welt der Arbeiter ist auch Ende der 70er Jahre alles andere als in Ordnung. Alle sind sie der Gewerkschaft angeschlossen, aber die tut herzlich wenig für ihre zahlenden Mitglieder. Die Arbeitsbedinungen sind nicht sonderlich gut - ein Vorarbeiter treibt die Männer immer wieder an. In dieser Automobilfabrik arbeiten die drei Freunde Jerry Bartowski (Harvey Keitel), Zeke Brown (Richard Pryor) und Smokey James (Yaphet Kotto) als Fließbandarbeiter. Sie können kaum von ihrem kargen Lohn leben und müssen daher immer wieder Kredite bei der Bank aufnehmen, um über die Runden zu kommen. Zeke ist besonders genervt, er beschwert sich bei dem Gewerkschaftsvorsitzenden Eddie Johnson (Harry Belaver) über den Betriebsrat Clarence Hill (Lane Smith), der die Anliegen der Arbeiter überhaupt nicht ernst nimmt. Während einer Party mit seinen beiden Freunden und einigen Girls entsteht der Plan in das Gewerkschaftsgebäude einzubrechen und dort die Gewerksschaftskasse zu plündern. Dort könnten 10.000 Dollar liegen, was allen drei aus der finanziellen Misere helfen würde. Tatsächlich brechen sie dort ein - doch sie finden nur 600 Dollar und ein Notizbuch mit brisantem Inhalt, denn dort geht hervor, dass die Gewerkschaft die Mitgliedsbeiträge für illegale Kreidte zu Wucherzinsen verwendet. Die drei versuchen nun das Buch mit dem belastenden Material an die Gewerkschaft zu verkaufen und fordern 10.000 Dollar. Tatsächlich geht die Gewerkschaft zuerst auf die Forderungen ein...
Was als Sozialstudie beginnt, wird immer mehr zum brisanten Politkrimi. Und am Ende der Geschichte stehen Tote und Feindschaft. Ein sehr aufwühlender Film über Korruption und Kriminalität von Gewerkschaften. Das gefundende Notizbuch kann ihnen nur scheinbar weiterhelfen; mit den wahren Konseqenzen ihrer Erpressung haben die drei naiven Freunde weder gerechnet noch sind sie dem gewachsen. Nun geraten sie vollends in eine Maschinerie, sie werden schnell identifiziert und nacheinander gemäss ihrer Eigenarten aufgelauert.
In diesen Sequenzen läuft der Film zur Höchstform auf; die Milieubeschreibung bekommt einen paranoiden, furchtsamen Unterton verliehen, der nicht nur die Situation, sondern auch die Menschen darin rapide verändert...Parallelen zu Alan J. Pakulas Paranoia Thrillern sind allgegenwärtig. Eine Lackierstation wird zur Falle - eine der schrecklichsten Szenen des sehr guten 70er Jahre Films.
Sinon, les sous-titres sont bien présents sur cette nouvelle édition et rien ne devrait donc porter atteinte au plaisir du cinéphile.
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